jeudi 27 janvier 2011

Sur la route de Nouakchott

13 JANVIER 2011 

Sur les 350 km de route séparant Nouhadibou de Nouakchott, on a eu des contrôles policiers très fréquents, environ tous les 50 km quasiment.
Toujours la même chose, vérification et enregistrement des passeports dans leur registre.
Voilà pourquoi il aurait mieux fallu qu’on fasse des photocopies de nos passeports, ça nous aurait fait gagner 15 minutes par contrôle.
Les militaires sont sympa, ils ne cherchent rien et ne demandent jamais le permis de conduire, Arnaud ira jusqu’à leur demander d’échanger leurs vestes contre autre chose...
On se sent bien surveillés, en même temps on risque pas de s’échapper, il n’y a qu’une route !
Petit arrêt coucher de soleil le long de la route dans les dunes...

Dernier barrage avant d’entrer dans Nouakchott, le militaire me donnent les passeports de toute la troupe et me demande d’aller de l’autre côté de la route au poste les faire enregistrer.
Il fait nuit, je suis fatiguée, j’espère que ça va être rapide...
Je rentre dans une petite pièce, quelques militaires, le premier prend les passeports et commence à les enregistrer, un autre assis en face de moi me parle, il me demande avec qui je suis je lui répond avec mon mari, il découvre vite que je ne suis pas vraiment marié, j’ai dit ça pour qu’il me fiche la paix, ici c’est soit marié soit à marié ! Il s’agace, dit que nous les européens on ne respecte plus la religion ni la famille, il dérive vite sur ce qu’il y a après la mort, l’enfer, le paradis, le feu.... Il a un discours qui ne me plaît pas trop il insiste fortement sur le danger du feu de l’enfer et que pour y échapper il faut être réglo sur terre....
Passeports terminé je les récupèrent, je dis aurevoir, le militaire me dit une dernière phrase : « Attention à vous mademoiselle, le feu brûle très fort ...»
Quelques kilomètres plus loin on s’arrête en urgence, le camion de Ju est en trein de prendre feu (à l’arrière) en roulant, un court circuit dans les batteries...
Très rapidement tout Nouakchott est autour du camion et le feu est vite arrêter grâce surtout au sable qu’il y a partout.
Plus de peur que de mal mais ça aurait pu très mal finir et David s’est quand même brûlé le doigt en voulant sortir une sangle qui prenait feu...

Après l’incident, on arrive très rapidement chez Amadou, l’ami d’Arnaud, Gom et Ju.
Il est tard, on est tous crevé et content d’être arrivé.
Toute cette histoire entre le militaire et le feu est étrange, comme si le flic nous avait mis le mauvais oeil et on ne plaisante pas avec ça on est en Afrique...Bienvenue à Nouakchott !!





















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