vendredi 25 février 2011

Ségou


25 FEVRIER 2011

Voici déjà deux jours que nous avons laissés les autres qui sont partis direction le Burkina Faso alors que David et moi avons pris la route de Ségou, à 220 km au Nord de Bamako.
Petite ville tranquille au bord du Niger, population très sympathique et moins oppressante qu’à Bamako. C’est ici que se déroule chaque année au mois de Février le « Festival Sur Le Niger », festival de musique Africaine.
J’en profite pour acheter du tissu et me faire faire un ensemble typiquement africain.
Nous espérons pouvoir trouver une pirogue qui nous emmène de l’autre côté du Niger ou de jolis villages de poteries sont à visiter.
Nous sommes installés dans le village, le long du Niger et les habitants sont très hospitaliers, ça fait plaisir.

Nous avions prévu de continuer sur Mopti mais après plusieurs recommandations nous n’irons pas.
En effet, aucun étranger ne s’y rend depuis quelques mois suite aux problèmes avec le Nord du pays et on se ferait rapidement dépouillé. D’autres part, le budget commençant à se sentir léger nous préférons en profiter encore quelques jours puis attaquer la route du retour, qui, avec la chaleur qui ne fait qu’augmenter, ne va pas être de tout repos !


La bière du pays, la "flag"

Le long du Niger
Les immanquables dessin des camions maliens..
Le choix d'un tissus pour ma robe..
Les couturiers...
L'eau en sachet!!!

Siby


18 FEVRIER 2011

Petite pause histoire de sortir de Bamako, journée à Siby, à 45 km de Dogoudouman.
Visite d’un centre culturel ou y sont installés de jolis petites maison ronde dans le style africain qui sont loués aux touristes, de jeunes danseurs maliens qui s’entraîne...

Et aussi de l’arche de Kamandjan situé au milieu d’un parc naturel ou tout le monde se plait à faire de l’escalade....




L'arche de Kamandjan

































David le roi de l'escalade!!









































lundi 14 février 2011

Bamako

 14 FEVRIER 2011

Déjà plus d’une semaine que nous sommes ici et on se fait vraiment plaisir.On loge à Dougoudouma, petit bled à quelques kilomètres de Bamako ; au cœur d’un village.
On squatte là ou les français louent la maison ; d’ailleurs la plupart du temps on laisse les camions là et on se déplace en sotrama (bus local) ; qui sont en fait des fourgons mercèdes aménagés avec des bancs ou l’on rentre à…23 !!!
Typiquement africain; ils ne coutent pas cher (50 centimes pour nous deux); sont bien pratique et nous permettent de nous fondre à la population local.
La population est d'ailleurs très sympa et très poli; les enfants très curieux mais pas craintif; pas un pas sans un un "Bonjour Toubabou" (Toubabou: le blanc); "Comment tu t'appelle"...
Souvent ils nous demandent de l'argent ou des cadeaux, difficile de leur faire comprendre que nous non plus nous n'avons pas d'argent et que nous voyageons simplement, le toubabou garde l'image du blanc riche....

Bamako est la capitale du Mali et il y a vraiment beaucoup de choses à voir et d'activités à faire.
Entre le Marché Artisanal ou l'on trouve essentiellement des bijoux, des masques, tissus traditionnel africain; la cascade naturel à côté de Dougoudouma; un écrin de paradis ou s'est un bonheur de venir se laver sous le jets naturel de la cascade..
Il ya aussi Joseph un jeune Burkinabéen de 25ans qui est venu ici pour travailler et qui nous emmène partout; Voir et gouter la bière de mil (bière traditionnel qui s'obtient par fermentation et qui a le goût du cidre brut); les concerts gratuits dans le parc de Bamako; la visite du studio de Tiken Jah Fakoly, sans oublier cette super soirée "Hommage à Bob Marley" ou de grands artistes reggae comme Takana Zion ou Manjul ainsi que des artistes locaux sont venus chanter.
Bref, on ne s'ennuie pas; Bamako est une ville très riche culturellement.

La vie est bien sur moins cher qu'en Europe mais Bamako reste la capital et la vie est forcément un peu plus élevé que dans les villages.
1 Euros: 655.97 Francs CFA autant dire qu'avec 300 Euros on s'est retrouvé avec 200 000 Fancs CFA dans les mains!!
Le gasoil est un peu plus bas qu'en France; 590 F CFA (85 centimes d'Euros)/litre mais il reste plus élevée que dans le sud du Maroc.
Côté nourriture, on mange plus diversifiée qu'en Mauritanie mais toujours pas de fromages (hormis la traditionnel vache qui rit) et peu de laitages (hormis du lait caillé sucrée). On mange de tout; viandes essentiellement moutons et boeuf, poissons, et beaucoup de légumes.
Un peu partout les femmes font à manger sur le bord des routes et il est agréable d'y manger avec les maliens; pour environ 500 F CFA (moins d'1 Euros) on mange à deux un plat de haricots, du mil; du poisson et des petites bananes frits spécialité du coin. Du coup on en profite, on est en vacances, on y mange tout les soirs dans le village!

Nous allons partir d'ici quelques jours dans la région de Ségou, puis continuer vers Mopti car les paysages ont l'air fantastiques.
Les autres vont partir au Burkina; nous; nous n'irons surement pas, les visas sont cher et puis il faut penser à toute la route du retour... Peut être retenterons nous une entrée au Sénégal par le Mali....???





Les cultures

 La cascade de Dougoudouma


















La petite Mariam du village de Dogodouman !

















































Le concert Hommage a Bob Marley














La lessive a la rivière avec l´aide des files du village!

Le studio de Tiken Jah Fakoly











































Vue sur le village de Dogodouman depuis la terrasse de la maison..












































Baba, Ju et Gom


L'équipe au "resto du village"
 



La fabrication de la bière de mille

Le Mali !!!


5 FEVRIER 2010

Eh voilà , après 3 jours de route nous voici au Mali !!!!
La « Route de l’Espoir » reliant la Mauritanie au Mali nous a fourni quelques surprises ; d’énormes cratères sur une centaine de km (ou j’ai bien cru que l’aménagement du camion n’allait pas tenir), de la piste, le tout sans soucis pour nous, aucun surchauffe ni problèmes mécaniques, pourvu que ça dure ! Pour Ju ça aura été 2 crevaisons en 6OO km...
Beaucoup de barrages policiers, toujours la même chose, la fiche de renseignements (photocopie du passeport) et surtout à partir de 18 H l’interdiction de rouler la nuit, du coup on est obligés de dormir le long de la route à côté du poste de douane, on repart tôt le lendemain, c’est mieux pour notre sécurité et je trouve ça rassurant.
On passe les douanes maliennes, on passe la journée à Nioro pour les derniers papiers ; 5000 Francs cfa (8 Euros) pour le laisser passer du véhicule et 10 000 de plus (15 Euros) à la police pour qu’ils mettent le coup de tampon final.
Le prix est sois disant justifié par le fait qu’on est vendredi et qu’il est plus de 18 heures...

La chaleur est monté d’un niveau et le paysage à complètement changé, ça n’est plus le sable mauritanien mais la savane africaine !
Sec mais avec beaucoup de cultures et d’animaux. Enormément d’animaux mort aussi (vaches, ânes, moutons) en total décomposition tout le long de la route.
Arrivé à Bamako, nous rejoignons des amis français qui ont loué une maison au bord de la rivière pour 75 Euros/mois....



Changement de programme


2 FEVRIER 2011 :

Notre plan pour aller au Sénégal n’étant pas concluant ; il fallait aller jusqu’à la douane de Rosso ( 200 km de Nouakchott), laisser le véhicule sur le parking de la douane, prendre un bus ou un taxi pour aller jusqu’à Dakar (environ 400 km), une fois là-bas faire le laisser passer pour le véhicule puis retourner à Rosso chercher le camion...Sans compter qu’à chaque barrage les flics nous auraient demander comment on est entrés dans le pays avec un véhicule de moins de 5 ans et ça aurait été les bakchiches assurés.
Un peu déçu par cet état d’esprit qui n’incite pas les touristes à visiter le Sénégal, on a abandonné et avons décider de patir avec les garçons au Mali.
Nous savons par nos proches, les infos et autres qu’il n’est pas bon se balader au Mali en ce moment mais à l’ambassade du Mali en Mauritanie ça ne les effraie pas plus que ça et ils répondent à nos inquiétudes par : « En Europe, il y a des agressions tous les jours, le Mali c’est moins dangereux que chez vous ! »
Du coup on prend des visas de 2 mois avec entrées multiples pour pouvoir entrées et sortir du pays comme on le souhaite, au cas ou nous déciderions d’aller au Burkina Faso...
Ca nous coûte 10 000 Ouguyia chacun ( 30 Euros).

Il faut croire que rien n’arrive par hasard et que le destin nous pousse à parir de Mauritanie.
En effet, cette nuit un incident important s’est produit ; Après s’être fait pourchassés par des militaires 3 hommes dans un 4X4 se sont fait exploser juste devant la centrale électrique de Nouakchott, à quelques  kilomètres d’ou l’on dormaient...
Les 2 hommes du véhicule ainsi que des militaires sont morts, le 3 ème homme est en fuite dans Nouakchott, visiblement un coup d’Al Quaïda qui aurait foiré... Encore heureux que ça n’est pas explosé de jour en pleine ville.
Toute cette agitation nous inquiète un peu à David et moi, on file vers le Mali.
Gom laisse le poids lourd chez Amadou à Nouakchott, Marlène à vendu son camion et est déjà partie depuis une semaine.
Nous continuons donc avec Arnaud et sa Mercedes, Ju et Gom dans le 308 (ils vendront tous leurs véhicules là-bas) et le C25 (que j’espère ramener en France !)